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Ce blog contient des histoires homosexuelles pour public averti, merci de ne pas lire si vous êtes mineur, ou choqué par ce genre de choses ...

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Jeudi 3 juillet 4 03 /07 /Juil 14:15

Le lendemain, Glenn était étendu sur son canapé, il regardait la télé. Il était 8 heures du soir, il venait de passer la journée au lit. Le générique des informations passa, Glenn soupira tout en lançant un « putain ils ont rien d’autres à foutre ». C’est alors que quelque chose attira son attention.

 

- Passons au people ! Aaron James, basiste de Purple Injection, a été libéré aujourd’hui, il était apparemment la victime d’un chantage. Toutes les charges ont étés abandonnées contre lui. Tyl…

 

Glenn coupa la télé, et soupira :

 

-          Cooper, sale connard, t’as bien réussit !

 

Son téléphone sonna alors, le sortant de ses songes. Il regarda le numéro de la personne qui l’appelait et remarqua que c’était son manager.

 

 

-          Tu veux quoi ?

-          Ramènes toi au studio, maintenant.

 

Le blond raccrocha, puis Glenn se leva pour aller enfiler son perfecto. Il sortit, enfourcha sa moto et se rendit au studio de mauvaise grâce.

 

-          Ah, Glenn, t’es la ! Dit Christian, un grand sourire sur le visage alors que Glenn entrait dans la pièce

 

Glenn observa l’assemblée. Tous les membres du groupe étaient présents, y comprit Aaron, qui baissait la tête. Cooper était la aussi. Le brun choisit de l’éviter. Il voulait à tout prix ne plus recommencer ce qu’ils avaient fait la veille, et surtout de pas commencer à aimer ça. Il s’était juré de ne jamais aimer personne, ce n’était pas aujourd’hui que ça allait changer.

Tout a ses pensés, il s’assit à la table, veillant bien à ne pas s’asseoir ni en face, ni à côté du châtain.

Le manager prit la parole, puis annonça :

 

-          Alors, on a besoin de renflouer les caisses ! On sort l’album en septembre, et après, tournée !

-          Tournée ? Répéta Elijah, le batteur.

-          Mondiale, ajouta le manager.

 

Glenn soupira, il allait s’en faire des mecs en tournée ! Rien que l’idée l’excita. Le reste de la « réunion » se passa correctement. A la fin, Aaron vint trouver Glenn, puis lui dit :

 

-          On m’a dit que c’était grâce a toi … alors, merci.

-          J’ai du me faire défoncer par un mec que je hais, et ne t’en fais pas, j’ai fait ça pour sauver ma carrière, pas la tienne.

 

 Glenn le laissa sur ces mots. Il avait, bien entendu, dit cela en voyant Cooper qui écoutait derrière. C’était salaud, parce qu’il avait adoré le sexe avec Cooper, plus qu’avec n’importe qui, mais plutôt mourir que de l’avouer.

Cooper, de son côté, regardait dans le vide. Même s’il savait que le chanteur le détestait, il avait été énormément blessé par ce qu’il avait dit.

Le châtain prit le chemin de chez lui, puis ouvrit la porte de la maison. Il tomba sur sa femme, le visage pâle.

 

-          Leah ?

-          Je voudrais qu’on se sépare …

 

Cooper se retenait de sourire, il allait enfin être libéré de cette … femme.

 

-          Je suis au courant, que tu as des aventures extraconjugales.

-          Ah oui ? Demanda Cooper.

-          Je ne sais pas avec qui, mais je le saurais bientôt. J’ai tout fait pour me marier avec toi, parce que je t’aime, et toi tu … tu as gâché ma vie !

-          Ne dit pas ça … j’ai essayé de t’aimer mais …

 

« Mais il te manque une queue » Pensa Cooper, en riant intérieurement.

Leah fondit en larmes, Cooper accourra vers elle, pour la prendre dans ses bras.

 

-          Je suis désolé …

-          Je vais tuer la personne qui tu fréquentes …

-          QUOI ?

-          Je vais tuer celle qui t’arraches à moi ! Hurla Leah.

-          Leah, calme-toi, je n’aime personne, ok ?! J’ai eu quelques aventures, mais rien de sérieux.

-          TU MENS !

-          Je … NON !

-          Si, tu me mens … encore …

-          Pourquoi je te mentirais, hein ?!

-          Parce que tu as peur que je la tue, tu m’en croirais capable ?

-          Oui ! Répondit Cooper, un peu trop précipitamment.

 

Leah fit des grands yeux, puis hurla, en rage :

 

-          DIS-MOI QUI C’EST, CETTE SALOPE !

-          Y’A PAS DE SALOPE, OK ! JE SUIS PEDE !

 

La brune resta bouche-bée. Elle s’attendait à tout sauf à ça.

 

-          Tu es quoi ?

-          T’es surprise, hein ? De savoir que ton mari est un suceur de queue ! Ce que j’aime par-dessus tout, c’est me faire baiser … ou alors enculer des beaux mecs ! Ca t’excite de savoir ça, hein ?! Espèce de nympho !

-          SALE CON, PEDE, SORS DE CHEZ MOI !

-          T’en fais pas, je me casse ! Dit Cooper, tout en signant la demande de divorce.

 

Il monta à l’étage pour prendre un sac avec quelques affaires et ressortit en claquant la porte pour se diriger chez son amant. Une fois arrivé, il frappa à la porte, Jared ouvrit immédiatement.

 

-          Salut, mon ange …

 

Cooper ne répondit pas en entra à l’intérieur, fulminant.

 

-          J’ai raté un épisode ?

-          Leah veut divorcer, j’ai signé sa putain de feuille, on peut être enfin ensemble !

-          Et pourquoi t’es dans cet état, alors ? C’est merveilleux !

-          Ouais, mais je lui ai dit que j’étais gay, elle l’a pas très bien prit.

-          Tu voulais peut-être qu’elle saute de joie ?

 

Le châtain sourit, puis lâcha son sac pour prendre son amant dans les bras. Il l’embrassa avec force, mais le blond se laissa faire.

 

-          Je t’aime, Cooper.

-          Moi aussi …

 

 

***

 

 

Chez Glenn, le brun était en train de vider son lave-vaisselle quand on sonna à la porte. Il alla ouvrit, puis tomba nez à nez avec quelqu’un qu’il aurait préféré oublier. Mais c’était lui, évidemment. Il aurait reconnu ces cheveux blonds, ces yeux verts clairs, ce sourire délicieux …

 

-          Jonas ?

 

Le dit Jonas sourit, puis demanda d’une voix rauque :

 

-          Je peux entrer ?

 

Glenn le laissa passer, troublé, il ne s’attendait pas à le voir. Il reprit son masque d’impassibilité.

 

-          Ca fait longtemps, que me vaut l’honneur de ta visite ?

-          Je …

-          Tu ?

-          Je suis désolé.

-          Tu crois pas qu’il est un peu tard, pour t’excuser ?

-          Si, mais je n’avais pas le courage de le faire plutôt.

-          Ah.

-          Tu me pardonnes ?

-          Non ! Comment voudrais-tu que je te pardonne, tu as … tu as … Je ne sais même pas ce que tu as fait tellement je suis en colère !

-          Je t’aime, Glenn.

 

Le chanteur frissonna, il avait tant attendu ces mots de sa part … Jonas, son premier amour, son premier amant, tout.

 

-          Je … ne te crois pas …

-          Je viens vivre ici, avec toi.

-          QUOI ?

-          Tu m’as bien entendu, ce que tu m’avais demandé, il y a 5 ans, j’accepte.

-          Mais … et …

-          Je m’en fous, je reste ici, avec toi ! Tu le crois maintenant, que je t’aime ?

 

Jonas n’attendit pas la réponse, puis se jeta sur Glenn, l’embrassant avec passion. Ils attendaient ça depuis trop longtemps, ils avaient étés séparés trop longtemps …

 

 

Par Shuusei & Akuma - Publié dans : Never Too Late
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Vendredi 20 juin 5 20 /06 /Juin 14:13

Cooper éclata de rire. Un rire qui glaça le sang de Glenn. Tellement que le châtain se releva énervé du fauteuil où il était, bousculent un peu Cooper mais celui-ci continuait de rire.

      -    Quoi ?! demanda le chanteur énervé.

-          T’as vite récupéré toi ! Il y a quelques heures tu étais ivre mort… répondit le parolier d’un ton lent et sensuel.

-          Je n’étais peut-être pas si saoul que tu le pensais ! rétorqua Glenn d’un ton énervé avant de regretter amèrement ses paroles.

 

Cooper éclata de nouveau d’un grand rire et Glenn lui fit des signes pour qu’il rigole moins fort « les journalistes vont se demander ce qu’on fout ! » chuchotait-il. Mais Cooper était pris d’un énorme rire et il se courba en deux tellement le fou rire était fort. Petit à petit il reprit son calme devant le visage décomposé de Glenn qui ne savait pas trop comment réagir à ce rire… 

 

* Cette journée sera peut-être moins merdique après tout…* pensa le parolier.

 

-          Alors comme ça tu n’étais pas si saoul ? Donc, moi qui croyait que, ô malheur, tu allais oublier… comment dire ?… la magnifique gâterie que tu m’as faite, je me rends compte que pas du tout ! Peut-être même que tu as fait ça par envie ? Et non guidé par l’alcool…

-          Hum… Je…

-          Ne dis rien. Ne gâche pas tout.

 

Lui dit Cooper en s’avançant vers lui doucement, faisant des légers mouvements de bassins à chaque pas. Glenn était comme hypnotisé. Il ne bougea pas et le parolier, qui avait contourné le chanteur, lui passa un bras autour du cou et s’approcha de son oreille, avant de parler dans une sorte de sifflement :

 

-          Revenons-en au sujet… Pour te dire, j’ai une solution pour Aaron.


Glenn voulut parler mais il fut interrompu mais par un signe de la main, Cooper lui fit comprendre qu’il devait se taire.

 

-          Mais pour ça, je devrais avoir une compensation … Après tout, je suis journaliste à la base, si Purple Injection meurt, j’en ai rien à ciré ! C’est plutôt toi qui seras dans la merde… A vrai dire tu ne sais pas faire grand chose à part gueuler dans un micro, n’est-ce pas ? Alors, couche avec moi, laisse moi te baiser et j’arrange…

-          STOP ! cria Glenn qui se détacha du châtain. Je t’ai appelé pour qu’on fasse une CONFERENCE DE PRESSE ! Tu vois, pas besoin de toi pour régler des problèmes !

 

Pour la troisième fois, Cooper éclata de rire. Glenn qui alors, était plus ou moins sous le charme se mit dans une colère folle et il plaqua violemment le parolier contre le mur, le tenant férocement par le col, le soulevant même un peu. (Glenn était obligé d’être sur la pointe des pieds)

 

-          Toi t’arrêtes de rire, ok ?! Sinon je te défonce la gueule !

-          T’es peut-être encore un peu saoul après tout…

-          T’EN VEUX VRAIMENT UNE ?! s’exclama Glenn, montrant son poing. Depuis le temps que je rêve de faire ça…

-          Mais vas-y, fais-le ! Et tu pourras faire ta conférence de presse ! Mais après ? Tu diras quoi là-bas ? « Je n’en savais rien… Nous allons chercher un nouvel bassiste… » en plein enregistrement de disque ? Et puis, Aaron, c’est le deuxième Sex Symbol du groupe, les gens vont être déçus, les ventes vont baisser… et tu vas devoir te trouver un nouvel bassiste, en précipitation, et tu ne trouveras rien ! Comme s’il y avait pleins d’excellents bassistes en rue !  Tu ne trouveras qu’un jeune petit con qui sera « tellement heureux de jouer avec des stars pareils » et tout le groupe va perdre sa crédibilité. Mais va-y, défonce moi la gueule…

 

Il y eut un silence durant lequel Glenn ne savait pas trop quoi faire. Mais après une bonne réflexion, il lâcha un peu prise, arrêtant de soulever Cooper et de l’écraser contre le mur, mais il gardait tout de même le col en main.

 

-          C’est quoi ta solution miracle ?

-          J’ai un ami dans la police, un ami proche… Très haut gradé, il pourra sans problème nous arranger le coup et innocenter Aaron et en accuser un autre. Il suffit que je fasse un coup de fil et ton groupe est sauvé. 

-          Comment pourrais-je te croire ?

-          Tu n’as pas le choix.

-          Ah oui ? Et si je te dis non hein ? Des flics pourris, j’en connais des tonnes ! et je suis riche, mille fois plus que toi ! Ce que tu vas faire, je peux le faire quand je veux !

-          Tu n’es pas riche.

-          Qu’est ce que t’en sait ?

-          J’suis journaliste ! Je sais beaucoup de chose ! Toutes tes économies passent dans des achats stupides ! Par exemple, je sais que tu as 2 Porsche. La première est dans une réserve, tu ne l’utilises jamais et la deuxième… oui, tu l’as planté lors d’un accident ! Enfin, sans parler de toutes tes dépenses astronomiques pour l’alco…

-          Ok, prend moi, là tout de suite.

 

Cooper s’attendait à plus de résistance et s’arrêta un moment. Il regarda droit dans les yeux le brun, comme pour voir s’il se foutait de sa gueule. Mais non, le punk le regardait avec un air sérieux, il avait même lâché son col. Pourtant Cooper restait prudent. Il voyait bien faire un pas pour l’embrasser et que ce n’était pas ça. Enfin, quelque chose dans le genre. En fait, il ne savait pas vraiment ce qu’il regrettait ; mais le fait qu’il accepte si vite ne lui disait rien qui vaille.

 

Glenn sentit cette espèce de malaise qui régnait.

 

-          Putain, on ne prend jamais au sérieux ! lança-t-il furieux avant d’embrasser brutalement le parolier, le replaçant ainsi contre le mur pour la deuxième fois de la journée.

 

Ils passèrent directement aux choses sérieuses. Plus rien n’avait d’importance. Dés que leurs langues se mêlèrent avec passion, Glenn oublia même qu’il allait coucher avec son pire ennemi. Non plus rien n’avait d’importance. Ou peut-être non, une chose était maintenant vitale : coucher ensemble. Rapidement, c’est Glenn qui se retrouva collé contre le mur. Leurs langues se touchaient, se mélangeaient avec un plaisir intense et rapidement, pour tout deux, l’envie devint encore plus forte. Alors, Cooper passa ses mains sous le t-shirt noir de sa nouvelle conquête, et puis, enleva d’un mouvement de main rapide le t-shirt. Glenn fit de même pour la chemise du châtain puis ils passèrent au pantalon. Ils se précipitèrent, tellement impatient de voir le corps de l’autre en entier. Moins d’une minute plus tard, ils étaient nus comme des vers. Ils se regardèrent longuement, avec envie, et détaillèrent chaque détail de l’autre. Tout deux bandaient très fortement… Mais ce qui attira le regarda de Glenn était tatouage tribal de Cooper sur la hanche. Il s’étirait du bas de son dos jusqu'à la base de sa hanche.

 

-          Mmm… ça m’excite…

-          Tais-toi et met toi à quatre pattes… coupa le tatoué, d’un ton coquin.

 

Glenn ne se fit pas prier et se mit directement à quatre pattes, montrant son postérieur au châtain qui posa ses mains sur les hanches du chanteur avant de le pénétrer avec violence. Glenn poussa un cri, un cri indescriptible entre le soupir, il attendait ça depuis tellement longtemps, et la douleur vu la brutalité du coup de rein de Cooper.

 

-          Encore…

 

Cooper attendit quelques secondes avant de donner son second coup de rein, il adorait faire languir son partenaire, surtout quand celui-ci n’était autre que Glenn, le mec qu’il désirait plus de tout. Les coups de reins se firent plus brutaux encore mais plus rapide ; Cooper enchaînait à une vitesse qui laissait à peine le temps à Glenn de crier. L’orgasme ne se fit pas attendre très longtemps et les deux garçons éjaculèrent. Ils se mirent tout deux à crier le nom de leur partenaire avant de se laisser tomber à terre après un ultime va et viens.

 

Glenn resta allongé par terre, presque essoufflé. Cooper aurait voulu faire de même, rester à côté du chanteur indéfiniment mais il comprit vite qu’il avait plutôt intérêt à partir. Après tout, Glenn le détestait, malgré leurs ébats, il le savait. Il l’avait juste un peu forcé… Alors, il se leva et se rhabilla en vitesse. Glenn était maintenant assis sur le lit, toujours nu et le regardait avec d’énormes yeux, comme si il ne reconnaissait plus. Personne ne dit un mot jusqu’à ce que Cooper s’exclame :

 

-          Demain, tout le monde dira qu’on s’est trompé sur le compte d’Aaron, malgré les preuves, je te l’assure…

-          Ok…

 

Le châtain haussa les sourcils, s’attendant plutôt à une réponse du genre « Y’a intérêt ! » mais non, le chanteur avait le regard penseur et ne faisait même plus attention à lui. Alors le parolier tourna la poignée et sortit de la chambre.

 

Dés que la porte se ferma, Glenn poussa un long soupir et se laissa tomber dans ses draps.

 

-          Putain… Comment pourrais-je encore le détester après ça ?!

 

*

Cooper fut assailli par les journalistes, toujours derrière la porte du chanteur. Il ne leur fit pas de commentaire, à part un « Foutez-lui la paix ok ?! Ce n’est pas lui qui a été pincé pour trafic de drogues ! ». Puis il entra dans sa voiture et fit appela directement son copain policier.

 

-          Allô ? dit une voix au bout du téléphone.

-          C’est moi.

-          Mon chéri ! s’exclama Jared. Ca va ?

-          Ca dépend de toi…

-          Ah … Au fait…Leah vient de partir et elle m’a tout dit tu sais et…

 

Cooper soupira.

 

-          Ne parlons pas de ça ! Aaron, le bassiste de Purple Injections s’est fait pincé pour trafic de drogue…

-          Oui j’ai entendu…

-          Mmm… Tu ne pourrais pas sauver mon travail en l’innocentant ? demanda Cooper d’un ton sensuel. S’il te plaîîît… je t’en serais très…très… reconnaissant…

-          Mais amour, tu sais ce que tu me demandes ?

-          Je sais que tu pourrais le faire… Ce n’est pas très compliqué ! Quelles sont les preuves contre Aaron ?

-          La police l’a coincé en train de vendre de la drogue ! Pas besoin de preuves là !

-          Mais c’est super facile, tu pourrais dire qu’il s’est fait manipuler, allez mon chéri, pour moi ! Tu pourrais facilement faire dire à Aaron qu’il s’est fait manipuler par Tyler Jack… Celui que t’essaies de pincer depuis très longtemps ! Et de plus, le bassiste doit sûrement le connaître, tout ceux dans le milieu de la drogue le connaisse ! Il pourra te passer des preuves contre ce super dealer et tu pourras enfin l’arrêter… Allez, je t’en prie, tu auras une récompense…

-          Mmm… Elle a intérêt à être géniale ! ajouta Jared en rigolant avant de raccrocher.


 


 Voiiila la suiiite !

Le tatouage a Cooper ** :


Par Shuusei & Akuma - Publié dans : Never Too Late
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Jeudi 12 juin 4 12 /06 /Juin 23:12

CHAPITRE 5

 

 

Cooper resta dans sa voiture quelques minutes, avant de redémarrer. Glenn avait cédé. Bien sur, ça ne lui déplaisait pas, mais il l’avait poussé à bout, il avait été salaud, comme toujours. Alors qu’il soupirait, son portable sonna. Il sortit et vit un texto.

 

« Viens »

 

Simplement. Copper démarra, puis conduit pendant 20 minutes pour arriver à l’autre bout de la ville. Lorsqu’il toqua à la porte, un grand blond vint lui ouvrit. Il tira Cooper par la chemise, puis l’entraina dans le salon, tout en l’embrassant.

 

-          Mon cœur … Murmura le blond.

 

Cooper défit le tee-shirt de son amant « officiel », puis embrassa son torse.

 

-          Jared …

 

Le blond déshabilla son petit-ami, tout en continuant tant bien que mal à l’embrasser. Cooper était maintenant nu comme un ver, à califourchon sur son amant qui était assit dans le canapé.

 

-          Tu m’as manqué … J’ai hâte que tu puisses passer une nuit entière chez moi …

 

Cooper sourit. Il était avec Jared depuis maintenant 2 ans et ce dernier l’aimait plus que tout. Ils s’étaient rencontrés pendant une petite fête, organisée par la femme du châtain. En réalité, Jared n’était qu’autre que le frère de celle-ci.

 

-          Hum … Jared ?! Cria Cooper, alors que le blond commençait à le masturber.

-          Quoi … mon amour ?

-          Prends … moi !

 

 Jared sourit, puis il déboutonna son pantalon et libéra son sexe gonflé par le désir. A peine ceci fait, Cooper s’empala sur le membre, puis grimaça de douleur.

 

-          C’est ça, mon cœur, de ne jamais vouloir attendre ! Sourira Jared.

 

Cooper lui lança un regard meurtrier qui voulait dire « la ferme et baise moi » puis se souleva pour débuter quelques vas-et-viens. Jared s’agrippa aux hanches de son amant, puis donna lui aussi de puissants coups de reins, qui firent se libérer Cooper en quelques minutes, Jared fit de même peu après.

 

-          Encore … Murmura Cooper, haletant.

 

Jared ne se fit pas prier et recommença ses vas-et-viens, lorsqu’on sonna à la porte. Une voix s’éleva au travers de celle-ci :

 

-          Jared, c’est ta sœur préférée !

 

Le sang de Cooper ne fit qu’un tour, il se releva en quatrième vitesse, pour enfiler ses vêtements, sous le regard amusé de Jared.

 

-          Restes au moins voir ta femme …

-          Elle a failli me violer, hier soir !

 

Le regard de Jared devint meurtrier, il lança :

 

-          Tu as couché avec elle ?

-          Incapable de bander. Sourit-il. Elle va t’en parler, vu qu’elle aime tellement raconter sa vie.

 

Cooper, maintenant rhabillé, ouvrit la fenêtre de la cuisine, qui donnait sur l’escalier de secours.

 

-          Il nous aura sauvé la vie, cet escalier !

-          Plus d’une fois, d’ailleurs !

 

Jared se pencha et déposa un baiser sur les lèvres de son amant, puis celui-ci dévala les marches de l’escalier métallique en quatrième vitesse alors que son amant ouvrait à sa femme.

 

 

Chez Glenn …

 

Le brun était allongé par terre, sur la moquette du salon, fixant le plafond. Il avait cédé, et il ne le supportait pas.

 

-          Je l’ai … sucé ! Pensa-t-il à voix haute.

 

Il soupira, la sonnette de la porte d’entrée retentie.

 

-          Bordel, qui vient me faire chier pendant que je déprime ?!

 

Il ouvrit la porte et fut ébloui par un flash. Il remarqua alors un bon nombre de paparazzis et autres journalistes entassés devant sa porte, des caméras et des micros dans tous les coins.

 

-          Glenn, étiez vous au courant ?! Demanda une blonde, un micro à la main.

 

Glenn regarda d’un air noir la foule, puis ferma sa porte d’un coup sec.

 

-          Putain de bordel de merde, quesquilsfoutentlaceuxlla ! Cria Glenn, tout en se jetant sur le téléphone.

 

Il composa le numéro de son manager, qui décrocha après quelques sonneries.

 

-          Glenn ?

-          C’est quoi ce merdier ?!

-          T’es pas au courant ?

-          Non, puisque je t’appelle !

-          C’est Aaron.

-          Quoi, Aaron ?

-          Il s’est fait coffré, trafic de drogue.

 

Glenn soupira, puis répondit agressivement :

 

-          Et c’est MOI qu’on vient faire chier, bordel !

-          Calme toi, je suis autant en colère que toi, ça va peut-être signer notre arrêt de mort, cette histoire !

-          Bon, alors je pense qu’il faudrait mieux qu’on fasse une conférence de presse, pour remettre tout ça en ordre.

-          Ouais, appelle Cooper et prévient le.

-          Quoi ?! Non mais ça …

-          Maintenant !

 

Le manager raccrocha, Glenn composa alors le numéro du parolier, en colère.

 

-          Oui ?

-          Rapplique chez moi, MAINTENANT !

 

Il raccrocha, laissant Cooper abasourdit. Celui-ci arriva devant la maison du chanteur, et vit la masse entassée devant chez lui. Il dégagea les journalistes, pour se faire un chemin, puis sonna à la porte. Glenn lui ouvrit et le fit entrer rapidement.

 

-          Pourquoi ils sont la, eux ? Demanda Cooper.

 

Glenn ne répondit pas, fixant le jean du châtain avec insistance. Cooper suivit son regard, puis rougit en remarque une tache blanche, sur sa cuisse.

 

-          Heu …

-          Si tu fais déjà ce genre de chose, ne me court par après, OK ?!

 

Cooper sourit, alors comme ça il était jaloux ? Il allait pousser le jeu un peu plus loin. Alors qu’il prenait place sur le canapé, il dit :

 

-          Ouais, je viens de chez mon mec … Il m’a baisé …

-          Que veux tu que ça me fasses ?! Bouges tes fesses de mon canapé, tu vas le salir !

-          En parlant de fesses, les miennes me font mal …

-          Je m’en contre fous aussi, je t’ai dit de dégager de là !

 

Le châtain se leva, puis s’assit sur les genoux de Glenn, qui était posé sur le fauteuil en cuir noir en face du canapé.

 

-          Eh, tu fais quoi, j’ai jamais dit que tu …

-          La ferme !

 

Cooper posa ses mains à plat sur le torse de Glenn, puis les descendit lentement.

 

-          … Tu me fais de la peine … Je fais exprès de te rendre jaloux et tu t’en fous ?

-          Je m’en fous … de toi ! Je te déteste.

-         

-         

-          Alors, pourquoi m’as-tu demandé de venir ? Demanda le châtain après un temps, tout en se relevant.

 

Glenn lui expliqua la situation, puis Cooper le regarda, avant de dire d’un air inquiet :

 

-          Faut qu’on fasse quelque chose, et vite !

 

Par Shuusei & Akuma - Publié dans : Never Too Late
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Mardi 3 juin 2 03 /06 /Juin 18:13

CHAPITRE 4

 

Glenn était maintenant seul et soulagé. Mais il ne comprenait pas. Cooper avait voulu lui parler et comble de l’horreur, il l’avait invité chez lui ! Mais où avait-il la tête ?! Cooper Taylor ! Pire, ils avaient discuté et le chanteur n’avait même pas été désagréable ! Non, ils avaient discuté de sa femme ! Et Cooper était encore plus un salaud qu’il le croyait, il avait avoué n’être avec elle que pour l’argent, l’ordure ! Puis il y avait eu le baiser, il avait bandé et il l’avait renvoyé, pour être encore plus ridicule ! Cooper, avait dû sentir car son pénis était tendu à en déchirer son pantalon. Pour tout dire, il n’avait jamais bandé si fort à cause d’un baiser, un simple baiser ! Pourtant, en pensant à ce baiser, Glenn ne pouvait s’empêcher de toucher ses lèvres, comme pour pouvoir sentir de nouveau cette sensation fantastique, qu’il n’avait jamais connu. Non, cette soirée restait un mystère, il n’avait pas été lui-même, ce n’était pas possible. Et pourtant, il y avait cette sensation de bonheur, de légèreté quand il y pensait… Quand il pensait que le châtain n’aimait pas sa femme…

 

-          Putain, qu’est ce qui m’arrive ?! Ca doit être le sexe qui me manque … En fait, je veux baiser Cooper ! Je veux le baiser ! Enfin, qu’il me baise, c’est ça ! Mais je ne peux pas ! Arf, c’était plus facile avec Reiss ! …

 

Quel con ce Reiss, pourquoi s’était-il cassé avec les Flyers ? Ok, ils s’étaient disputés, mais c’était tout. Reiss voulait une relation sérieuse, bien sûr ! Il croit encore au père Noël ou quoi ?! Pensa Glenn. Mais il avait quand même quelques avantages : avec lui, il suffisait que le chanteur aille sonner chez lui à l’heure qu’il voulait pour avoir sa dose de sexe et d’orgasmes. Maintenant, il était horriblement seul et il désirait son pire ennemi, genre que tout allait bien.

 

Glenn shoota dans son frigo, la seule chose qu’il trouva pour se défouler, il entendit des bouteilles trembler dans l’appareil. Il l’ouvrit en trompe. Oh, miracle, il y avait une bouteille de vodka. Super, l’envie de saouler comme un malheureux lui vint. Il prit la bouteille, enleva le bouchon et commença à boire.

 

-          Vous avez un nouveau message, retentit sa boîte vocale. Reçu aujourd’hui à 16h45. Tut. Glenn ? C’est Christian. Tu sais plus répondre au téléphone ?! Bref, demain n’oublie pas ton interview pour le magasin « Lola ». Un magasin de fille donc essaie de bien formuler tes réponses pour qu’elles te trouvent intellectuel, enfin pas con comme tu l’es ! Cooper vient aussi. Tu ne t’engueules pas avec lui. Tu connais la suite, c’est à 14h. SOIS À L’HEURE !

 

***

 

Cooper rentra chez lui. Toutes les lumières étaient éteintes. Il fronça les sourcils. Il était assez tard car le temps de trajet de Glenn jusqu’à chez lui avait prit un certain temps. Leah dormait-elle déjà ? Non. Il regarda sa montre : 20h. Non, elle ne dormait pas à cette heure.

 

-          Leah ?! Cria-t-il. Ch…chérie ?

-           

Ce fut dur de le dire mais il était fort bien probable que sa femme lui reprocherait de ne pas l’appeler par des surnoms ridicules qu’elle aimait tant.

 

- Elle râle pour un rien, cette connasse… pensa Cooper.

 

Quoi qu’il en soit, personne ne répondit et le parolier monta l’escalier. Arrivé en haut, il remarqua une lumière tamisée sortant de la chambre. Na, elle dort vraiment ? pensa-t-il. Il poussa doucement et poussa un hoquet de surprise. Sa femme, Leah, était devant lui, en tenue sexy. Elle portait une sorte de maillot noir qui semblait être en plastique, qui était horriblement décolleté et rembourré au niveau des seins, et qui lui rentrait entre les fesses, avec un petit pompon juste au dessus des fesses. Comble, elle portait des oreilles de lapin. Elle lui adressa un sourire coquin.

 

-          Leah ! Qu’est ce que…

-          Appel-moi lapinou, mon amour… dit elle en se levant du lit. Elle arriva devant lui et commença à déboutonner sa chemise. Je veux un enfant.

 

Cooper tremblait. Ils avaient plus fait l’amour depuis très longtemps. Avant, quand il était plus jeune, il arrivait encore à bander devant une femme, mais depuis qu’il sortait avec un garçon… Bref, il avait prétexté des problèmes d’érections et Leah n’avait plus rien tenté…jusqu’à maintenant ! Sa tenue ridicule était sûrement dans le but de l’exciter. Pourtant, rien ne venait, surtout à l’idée de la voir nue. Beah ! Ses deux seins laids et minuscules qu’il écrasait lorsqu’il lui faisait l’amour… Non !

 

-          Tu sais bien que je ne peux pas ! Cria-t-il alors qu’il était déjà torse nu.

 

 Leah sembla s’énerver.

 

-          Ecoute, je veux un enfant, rien qu’une fois ! J’ai pris pleins d’hormones, une seule fois devrait suffire, surtout que nous sommes plus au moins deux semaines avant mes règles. En gros, c’est parfait ! Alors tu vas forcer ton petit zizi de merde à bander, car j’ai tout le temps et tu ne partiras pas avant qu’il ait éjaculé en moi !

 

Cooper regarda sa femme avec des gros yeux. Il ne l’avait jamais vue comme ça, elle avait toujours été calme et posée. Là elle s’énervait et lui faisait du chantage. Elle devait vraiment vouloir cet enfant. Un gosse ? Cooper ne pouvait y penser une seule seconde ! C’était bien assez horrible de ne pas pouvoir quitter cette femme. Elle lui avait bien fait comprendre que s’il divorçait, il serait ruiné. Elle lui prendrait tout, et Cooper l’en savait capable malgré ses airs gentils… la preuve aujourd’hui, elle serait capable de le violer ! 

 

Leah l’embrassa violement et Cooper eut un haut le cœur.

 

***

 

Glenn arriva complètement saoul devant l’enceinte du magazine Lola où il devait passer son interview. Il n’avait pas arrêté. Il avait bu d’un coup la bouteille de vodka, il s’était effondré sur son lit et avait dormit dans un sommeil alcoolique. Un rêve où Reiss et Cooper couchait ensemble et puis les deux disparaissaient et le punk se retrouvait seul dans le noir. Puis en se réveillant, il vida la moitié du pastis qu’il lui restait et encore du whisky. Puis il se rendormit avant de se réveiller vers 13h où il décida d’aller quand même à cette interview. Le mieux fut qu’il arriva à l’heure. Enfin, cela devait comprendre le fait qu’il était décoiffé, puait l’alcool, et portait les vêtements d’hier. Mais il ne s’en était même pas rendu compte.

 

Cooper n’arriva pas. La journaliste semblait gênée pendant que Glenn la dévisageait sans aucunes raisons, juste pour passer le temps et celle-ci ne savait pas trop quoi faire.

 

-          Allez-y sans lui ! Il vous apportera rien d’intéressant ! Et puis, c’est que j’suis occupé moi !

 

La jeune journaliste hésita avant d’accepter et de commencer l’interview.

 

-          Alors, une journée normale dans la vie de Glenn Parker, qu’est-ce ?

-          Euh… Bah en fait, je baise, je bois ! mais je ne fume pas hein ! Notez le bien ! Faudrait pas que j’ai plus de voix. Ouais, paraît que ce n’est pas bon pour la voix de fumer. J’savais pas, je fumais, puis on me la dit, alors j’ai arrêté direct ! Pas de chipotage pour arrêter, moi j’suis fort ! Je me suis réveillé et j’ai dit « J’ARRÊTE ! », ajouta-t-il en criant, et c’était fait. Cool hein ? Mais je baise surtout…

 

La journaliste ne tenait pas en place sur sa chaise, ce n’était pas le genre de réponses auxquelles elle s’attendait. C’était sa première interview, on lui avait accordé cet honneur mais elle ne pourrait jamais ça dans le magazine pour lequel elle travaillait,  le genre plutôt BCBG ! Mais elle devait continuer …

 

-          Hum… Bien. Euh… s’embrouilla-t-elle. Vous un êtes un vrai Sex Symbol pour toutes les jeunes filles du mon…

-          Pas que les filles ! Coupa Glenn en éclatant de rire après.

-          Si vous le dites. Bref, pour vous, une fille idéale, elle ressemble à quoi ? Blonde, brune, grande, petite… Dites-nous tout !

-          Tout ? Demanda Glenn en dévisageant étrangement la journaliste qui se mit à rougir. 

-          Tout.

-          Bah en fait… Les filles, c’est pas…

 

La porte s’ouvrit dans un grand claquement qui fit sursauter la jeune femme. Cooper. Celui-ci semblait très énervé.

 

-          Vous avez commencé sans moi ?!

-          Mais… bredouilla la journaliste.

-          Non ! De toute façon, il faut qu’on s’en aille.

-          Ah bon ? demanda Glenn.

-          Hum oui… Euhh… C’est ta sœur.

 

Glenn sauta de sa chaise.

 

-          Elle a une fausse couche ?!

-          Oui, si tu veux ! Bref, il faut qu’on s’en aille, désolé pour l’interview, une autre fois sûrement ! Termina Cooper avant de prendre le poignet de Glenn et de le conduire dans la voiture.

 

Dés qu’ils furent installés et que le parolier mit le contact, Glenn demanda d’une voix pâteuse :

 

-          Elle va bien ?

-          Elle n’a rien idiot ! Il fallait juste que tu te casses de là, vu ce que tu allais dire !

-          Mais… Je croyais que tu…

-          Réfléchis, si je ne t’avais pas arrêté, je n’aurais plus d’objet de chantage. Coupa Cooper, une colère immense peinte sur le visage.

-          Ah mais alors c’est du chantaaage ! Dit Glenn. Au resto t’avais dit que t’oserais…

-          TA GEULE !

 

Glenn s’arrêta net. Pas cool, pensa-t-il. Un éclair de lucidité passa sur son visage et il annonça :

 

-          T’étais en retard ! Pourquoi ? Et t’es aussi énervé, pourquoi ?

-          Ca te regarde ?!

-          Mais allez euuuh ! Dis ! Dis ! Dis ! Dis ! Dis !

 

Cooper appuya brusquement sur le frein et la voiture s’arrêta net, en plein milieu de la rue. Une rue déserte. Pour la première fois de leur entretien, Cooper tourna la tête vers Glenn et celui-ci ne fut pas satisfait par l’expression avec laquelle il le regardait. Non, Glenn prit peur.

 

-          Ecoute Glenn… dit-il sur un ton las et beaucoup plus calme. A quoi tu joues ?

-          Hein ?

-          Je te drague, tu me refuses. Je te fais du chantage, tu refuses. Alors que je sentais dans ton regard de l’envie, du désir … Puis je veux te parler et là t’acceptes ! On parle normalement alors que tu m’avais toujours agressé, je t’embrasse, tu acceptes, tu bandes même puis tu m’expulse de chez toi ! Maintenant, tu vas à cet interview ivre et tu me parles comme si j’étais un bon pote. Je ne comprends pas et tu n’es sûrement pas capable de me donner des explications. Mais j’en ai marre, je te veux et je t’aurai ! Suce-moi.

 

A vrai dire, Cooper ne trouvait pas ce jeu très désagréable. Mais sa femme l’avait énervé. Il n’avait pas pu bander, bien sûr. Elle avait insisté jusqu’à 6h du matin. Elle voulait même lui faire prendre de viagra, mais il avait refusé. Elle avait alors piqué une crise et s’était enfermée dans la salle de bain, prétendant qu’elle voulait se suicider. Il avait alors mis près de 3 heures à la faire sortir ! Pendant trois heures, elle ne cessait de lui dire « J’ai un couteau en maaaiiin ! », « la fenêtre est ouveeeeerte ! ». Puis, elle n’avait pas voulu dormir, elle avait voulu réessayer. Cooper lui avait foutu une gifle et celle-ci avait failli se renfermer dans la salle de bain avant que Cooper ne l’en empêche. Il avait alors réussi à lui faire avaler un somnifère et la pauvre s’était endormie. Alors, il s’était aussi endormi avant de se réveiller à 14h. Jamais il n’avait été de si mauvaise humeur. Et Glenn ne semblait même pas comprendre ce qu’il lui disait.

 

-          SUCE-MOI !

 

Alors, Glenn se glissa sur Cooper, et puis s’accroupit en face de lui. D’un mouvement presque machinal, il ouvrit la brayette du parolier et prit le pénis de Cooper à travers la fente de boxer. Le sexe se gonfla de sang au contact du chanteur et le parolier poussa un soupir. Alors Glenn enfonça le sexe dans sa bouche et se laissa à son tour aller. Celui-ci suça et lécha le sexe avec passion, faisant même des vas et viens. Sa langue s’enroulait, se déroulait, faisait des petits mouvements rapides autour du pénis, arrachant un cri à chaque fois à Cooper. Ce moment de pur bonheur fut coupé par l’arrivée d’une voiture dans cette rue déserte. La voiture se mit à klaxonner pour faire bouger Cooper. Alors, Glenn retira de sa  bouche le pénis qui avait commencé à éjaculer dans sa bouche. Il avala goulûment le sperme, ferma la brayette. Et en quelques mouvements agiles, il retourna à sa place. Cooper démarra.

 

Le trajet se fit en silence et ils arrivèrent devant chez Glenn. Sans un mot, celui-ci descendit de la voiture et entra chez lui. Alors, pour la troisième fois de la journée, il s’affala sur le lit. Le lendemain, quand il se sera réveillé, tout cela ne sera plus qu’un vague souvenir totalement flou et il l’oubliera très vite. 

 

Par Shuusei & Akuma - Publié dans : Never Too Late
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Dimanche 1 juin 7 01 /06 /Juin 12:09

Glenn était rentré chez lui, il était retourné dans son lit mais il avait été incapable de se rendormir. Ce « putain » de Cooper le faisait « chier » ! Il finit par se relever, encore plus énervé que le matin même.

 

-          Rah, mais comment j’ai pu me faire avoir comme ça ? Je fais toujours attention à ne jamais dire que je suis homo, il m’énerve ce con à savoir ! Et puis, comme si j’allais coucher avec lui, il a vu sa gueule ?

 

Glenn soupira, puis dit :

 

-          Bien sur qu’il l’a vu, il est superbe ! Pas du tout mon style, mais bon.

 

Le brun savait très bien qu’il se mentait, bien sur qu’il était son style. Il alla dans sa cuisine, puis ouvrit le frigo américain chromé pour en sortir une canette de bière.

Alors qu’il la buvait, la sonnette de sa porte d’entrée retentie.

 

-          C’est qui encore qui vient me faire chier ?!

 

Il ouvrit la porte et tomba nez à nez sur une grande femme brune, très jolie. Il était vêtue d’un tailleur noir dont la jupe droite lui tombait jusqu’aux genoux, et d’un haut en soie rouge de la même couleur que son rouge à lèvres qu’elle portait en dessous de la veste cintrée.

 

-          Oh, ma chère sœur ! Dit il d’un ton moqueur.

-          Salut, Glenn.

 

Glenn se poussa et laissa entrer sa sœur, le regard noir.

 

-          Comment tu vas ? Demanda t-elle.

-          Très bien, jusqu'à maintenant.

 

Elaine se posa sur le canapé, puis sourit à son frère.

 

-          Pas la peine de faire le macho, je sais que tu m’aimes !

-          Et t’as bien de la chance ! Bon, pourquoi tu es là ?

-          Je suis passé te faire un petit coucou !

-          C’est fait, maintenant tu peux par…

-          Glenn !

-          Quoi ?

-          Je suis enceinte !

 

La mâchoire de Glenn se décrocha, puis il regarda sa sœur avec des yeux exorbités.

 

-          Quoi ?!

-          Tu as bien comprit, Dorian et moi allons avoir un bébé !

 

Glenn devint tout à coup très pâle, puis il fit un sourire forcé.

 

-          C’est génial !

-          Oui, je sais ! Bon je te laisse, j’ai rendez vous avec une amie.

-          Ok, au revoir Elaine !

 

La brune sortit de chez Glenn. Celui-ci s’allongea sur le canapé, fatigué.

 

 

-          Pourquoi il a fallu que je couche avec lui ?! Pensa t-il.

 

 

Du côté de Cooper …

 

-          Il faut que j’y aille, elle m’attend …

 

Un soupir s’éleva dans la pièce, puis Cooper embrassa l’homme allongé dans le lit.

 

-          Excuse moi, mon ange …

-          J’en ai marre, Cooper.

 

Cooper se leva, puis se rhabilla vite. Il embrassa une dernière fois son amant, puis sortit de l’appartement.

 

 

-          Je suis rentré !

-          Cooper ?

 

Cooper entra dans le salon, où une femme était assise dans le canapé.

 

-          Bonjour Leah !

-          Pourquoi m’appelles-tu par mon prénom, mon ange ! Nous sommes mariés ! Où étais-tu ?

-          Je suis passé au bureau, j’avais un papier à rendre et j’avais oublié ! Répondit Cooper en soupirant.

 

Leah se leva et s’en alla dans la cuisine, Cooper se rendit dans la salle de bain, puis se doucha et alla se coucher sans ajouter un mot.

 

 

 

Le lendemain, les rayons de soleil s’infiltraient dans la chambre de Glenn, qui ouvrit les yeux péniblement. Il regarda son réveil, puis ne broncha pas en remarquant qu’il était 10 heures 40 et qu’il devait être à un rendez vous avec son manager à 10  heures. Il se leva, puis prit une douche en prenant son temps.

Une fois dans sa chambre, il inspecta sa penderie. Il sortit un pantalon noir moulant, un tee-shirt de la même couleur et tout aussi moulant avec des motifs argentés et agrémenta le tout de sa paire de Rangers fétiche.

Il arriva donc avec une heure de retard et entra d’un air décontracté dans le bureau où les membres de son groupe et son manager lui lançaient un regard meurtrier. Il remarqua aussi Cooper assit juste à côté de la seule place libre, il avait l’air perdu.

Glenn s’assit donc à côté de lui, puis attendit.

 

-          Merci Glenn d’être toujours aussi ponctuel.

-          Je t’en prie.

 

La réunion débuta, Cooper passa des feuilles à droite et à gauche.

Après une heure, tout le monde se leva, Glenn en premier et commençait à partir. Le groupe avait trouvé deux nouvelles chansons.

 

-          Glenn ! Cria Cooper, alors qu’il courrait a à sa suite dans le couloir.

 

Le brun se retourna, puis inspecta Cooper. Qu’il était beau aujourd’hui, dans son jean moulant et dans son tee-shirt blanc qui laissait voir son torse. Glenn en eut des chaleurs à le voir comme ça.

 

-          Tu me veux quoi, encore ?

-          Rien, je voulais juste te parler … un peu.

 

Glenn soupira et demanda alors quelque chose qu’il n’aurait jamais cru :

 

-          Tu viens boire un verre chez moi ?

 

Cooper sourit, surprit par cette demande.

 

-          Bien sur …

 

C’est ainsi qu’ils se retrouvèrent chez Glenn, sur le canapé. Glenn s’était mit à une bonne distance de Cooper, prit d’une soudaine envie de se jeter sur lui. Il mit bien sur ça sur le manque de sexe, car ça faisait plus de deux semaines qu’il n’avait pas fait l’amour.

 

-          A quoi tu penses ? Demanda Cooper.

-          A rien.

-          Pourquoi tu m’as invité chez toi ?

-          Je ne veux pas coucher avec toi, je te le répète. C’est juste parce que …

 

Glenn rougit, en vérité il l’avait invité car il avait été touché par l’air perdu que le châtain avait affiché lorsqu’il était arrivé.

 

-          Tu es triste, non ?

-          Tu as remarqué ? Je suis … dans une situation difficile.

-          Avec ta femme ?

-          Oui, je la hais. Je me suis marié pour … l’argent, ça ne devait durer que quelques temps, mais elle me tient cette salope ! La seule chose qu’elle ne sait pas c’est que …

 

Cooper s’arrêta net en se rendant compte de ce qu’il allait dire et à qui.

 

-          Que ?

-          Non rien, oublie.

 

Glenn allait répliquer, mais Cooper s’approcha de lui et l’embrassa, délicatement, pour le faire taire. Le brun se laissait faire, et après un échange passionné, il regarda Cooper d’un air tueur.

 

-          Dégage de chez moi !

-          Quoi ? Pourq … !

 

Avant même de finir sa phrase, Cooper était déjà dehors. De l’autre côté de la porte, Glenn regardait son entrejambes, il bandait et pas qu’un peu.

 

-          Et merde ! Murmura t-il tout en déboutonnant son pantalon.

Par Shuusei & Akuma - Publié dans : Never Too Late
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Mardi 27 mai 2 27 /05 /Mai 18:32

Glenn aimait bien faire la fête, surtout quand il savait qu’il en avait la possibilité. Car pour le chanteur de rock, une fête de pouvait pas en être une quand une bonne cuite ne suivait pas le lendemain. Donc, quand il savait que le lendemain il n’avait ni interviews, ni rien de prévu, et qu’il pourrait dormir aussi longtemps qu’il le voudrait, il se permettait d’aller s’éclater. Souvent c’était dans une boîte de nuit à la musique techno qui éclatait les tympans et où les cocktails aux couleurs les plus extravagantes défilaient. Glenn s’en gavait. Parfois aussi d’une certaine poudre blanche mais rien comparé à la tonne de cocktail qu’il s’enfilait. Ce soir encore plus que tous les autres soirs. Oui, et cette horrible nouvelle : Cooper Taylor, son nouveau parolier !  Alors quoi de mieux de se vider l’esprit en allant dans une de ces boîtes ?

 

Le seul regret qu’eut Glenn fut le lendemain de cette soirée endiablée. Oui, vers 9h du matin, son téléphone portable émit un bruit strident, Glenn grogna. Sa tête était lourde et se fut avec un effort considérable qu’il décrocha avant de crier dans le téléphone d’une voix rauque et étouffée car il était enfoncé dans son coussin :

 

-         Putain, c’est qui ?!

-         Christian

-         Connard ! Il est que 9h !

-         Ecoute, j’suis pas responsable de tes cuites alors tu vas te lever et aller à ce rendez-vous, ordre de ton manager !

 

Glenn fronça les sourcils et se releva un peu pour pouvoir mieux parler.

 

-         Hein ?

-         Ne fais pas l’innocent ! Dans une heure au café « Hydrogène ». Et ne proteste pas, que tu le veuille ou non, Cooper est notre parolier et il serait tellement plus agréable que tu t’entendes avec lui aussi bien que tu t’entendais avec Reiss.

 

Il raccrocha. Glenn cria alors « Putain, je couchais avec Reiss, c’était plus facile ! » et il jeta avec violence son téléphone contre son mur puis se tourna sur le dos et faillit se rendormir avant de se demander de quel rendez-vous parlait Christian. Bah ouais ça… C’est avec qui ? Aaron ? Ce putain de bassiste con comme ses pieds ? Na… Les yeux de Glenn s’ouvrirent grand. Il avait parlé de Cooper. Il avait rendez vous avec lui ? Mais on ne l’avait même pas prévenu ! Il avait un rendez-vous et il apprenait que ça une heure avant ?

 

Glenn se leva avec difficulté de son lit, injuriant tout ce qu’il voyait (« Putain, pourquoi j’ai acheté un tableau aussi moche ?! » «  Les couleurs de ce vase m’agressent… » « Cette table est laide et tient à peine debout ! Elle arrête pas de tanguer ». Mais rien n’arrêtait sa mauvaise humeur. Cooper ne devait pas s’attendre à quelques choses de joyeux. Il irait, le remettrait à sa place et retournerait dans son lit – qui d’ailleurs était beaucoup trop haut à son goût, il avait faillit en tomber !-.

 

Il s’habilla en vitesse et se mit deux énormes lunettes mouches solaires pour ne pas qu’on puisse le reconnaître. Manquerait plus qu’une fan hystérique lui demande un autographe et il péterait un câble ! Il serait même capable de lui foutre un coup de poing, ce scandale ferait le tour du monde et finit les beaux billets que lui rapportait son métier.

 

Il prit le volant de sa voiture et roula à toute allure. Il était déjà en retard. Il n’avait plus que quelques minutes pour rejoindre l’autre bout de New York. Enfin, il s’en foutait, Cooper méritait d’attendre.

 

Comme prévu, il arriva avec 30 bonnes minutes de retard. Il gara sa voiture sur une place handicapée – ils ne pouvaient pas être comme tout le monde, eux ?! – et entra dans le café en faisant claquer la porte. Il remarqua directement Cooper, assis au fond, qui lui sourit en le voyant. Le chanteur ne lui lança qu’un regard froid par-dessus ses lunettes et alla s’asseoir. Le parolier lui adressa un bonjour amusé qui n’eut comme réponse qu’un grognement.

 

-         Alors, comme ça on arrive avec 30 minutes de retard et on ne dit ni bonjour ni pardon. Annonça Cooper, avec toujours le même sourire ironique.

-         Ouais et ? Je savais que je n’aurai pas dû venir. D’ailleurs c’est quoi ça ? J’apprends que j’ai un rendez-vous avec toi une heure avant ce fameux rendez-vous et je l’apprends par mon manager.

-         Si je t’avais demandé de venir, tu ne serais pas venu. Alors j’ai fait croire à Christian que je t’avais appelé et que tu avais refusé. Et comme prévu, tu es venu.

 

Glenn lui lança un regard féroce. Bien sûr qu’il ne serait pas venu ! De plus, maintenant il affichait un sourire de vainqueur. Glenn aurait voulu le lui enlever de son visage si magnifique. Il n’aurait pas dû venir.

 

-         Tu veux quelque chose ?

-         Va te faire foutre.

 

Cooper éclata de rire et commanda un verre d’eau. Un verre d’eau…

 

-         Ecoute, il faut vraiment qu’on parle.

-         Je vois pas pourquoi !

-         Tu peux pas oublier quelques instants les articles que j’ai écrit sur toi ?

-         Non !

-         Okay… Bon, écoute, j’avoue qu’avant je ne t’aimais pas trop !

-         J’ai cru le comprendre !

 

Le serveur arriva avec le verre d’eau qu’il déposa devant Glenn, celui-ci ne pu s’empêcher de remarquer que l’autre connard, lui, avait prit une bière. Le brun était le seul à l’eau dans le café même ! Il regarda un peu Cooper et remarqua que celui-ci était plus que sexy dans cette chemise blanche aux quelques boutons ouverts, laissant voir une partie de son torse…

 

-         Ecoute moi ! Je veux mettre les choses au clair entre nous !

-        

-         Je sais que tu couchais avec Reiss et…

-         Attends ! Comment tu sais ça toi ?!

-          

 Cooper afficha encore ce sourire de vainqueur qui énervait tant Glenn et annonça :

 

-         Ok, c’est bien vrai alors. Bref, je sais plus de chose que tu ne le crois. Je sais aussi que Christian t’a demandé de cacher ton côté homosexuel pour que les ados hystériques qui te servent de fans puissent encore se masturber devant ta photo en se disant « Je vais me marier avec lui ! » Bref, passons.

-         Continue. Et profite en ! C’est peut-être la seule fois de ta vie que j’écouterais attentivement ce que tu vas dire !

-         Ce ne sera pas la seule fois, ne t’inquiète pas, annonça Cooper, avec un air indéchiffrable. Comment dire, je … je le suis aussi, gay, je veux dire, tu as pu le remarquer hier. Bref, pourquoi ne verrait-on pas comme tu le faisais, avec Reiss ?

 

Glenn se leva de sa chaise si brusquement que celle-ci tomba par terre. C’est vrai qu’hier il l’avait légèrement dragué mais là… Ca dépassait l’entendement ! Il voulait coucher avec lui ! Et le pire c’est qu’il le disait net, même pas un seul sous-entendu. Je rêve ou quoi ? Pensa Glenn.  Quant à Cooper, il rigolait.

 

-         Rassieds-toi !

 

Glenn s’exécuta, tellement sous le choc.

 

-         Alors ?

-        

-         Dis quelques choses au moins, sinon je t’harcèlerais jusqu’à la fin de ta vie, même sur ton lit de mort.

-         Mais t’es complètement barge ! Je ne veux pas coucher avec toi ! C’est compris ?! JE-NE-VEUX-PAS-TE- BAISER !

 

Les gens dans le restaurant commencèrent à se retourner et jasèrent directement. Des homosexuels. Cela exaspéra encore plus Glenn qui continua dans sa lancée, parlant toujours aussi fort. Il voulait gêner Cooper mais celui-ci semblait s’en ficher éperdument :

 

-         Et puis, t’es pas marié toi ?!

-         Et alors ?

-         Putain ! T’es un cas désespéré !

 

Cooper regarda alors sa monte et se leva. Il vint à l’oreille de Glenn et lui susurra sur un ton sensuel qui fit trembler le chanteur :

 

-         Réfléchis bien mon grand… Je pourrais t’apporter beaucoup d’avantages… et malheureusement aussi beaucoup de problèmes si tu refusais…

-         C’est du chantage ?

-         Bien sûr que non, je ne me le permettrais pas, mon amour.

 

Il ne laissait même pas le temps à Glenn de répondre qui lui fit un chaste baiser, déposant ses lèvres sur celles du chanteur, puis s’éclipsa en trois temps trois mouvements laissant Glenn sur sa chaise, les yeux écarquillés.

 

Il posa ses doigts sur ses lèvres, n’en revenant toujours pas. Puis, il pensa avec un petit sourire que le jeune parolier embrassait très bien. A cette pensée, il secoua la tête et se dit que jamais il ne pourrait se passer quelques choses entre eux. Ce connard qui avait écrit des articles tellement… Non, même si Glenn se sentait – à son plus grand désespoir – attiré par cette ordure, il ne pourrait pas. Malgré tout les chantages du monde.

Par Shuusei & Akuma - Publié dans : Never Too Late
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Lundi 26 mai 1 26 /05 /Mai 18:40

CHAPITRE 1

 

 

 

Il était 9 heures 30 du matin, lorsqu’un homme brun au look plutôt rock, voir punk, entra dans un grand bâtiment qui portait l’enseigne « Music Distribution ». Il s’avança dans le spacieux hall, ignorant les salutations des employés. Il entra dans l’ascenseur puis s’arrêta au 8eme étage, pour finalement en sortir et entrer dans une des pièces sans même frapper.

 

-          Bonjour, Glenn ! Dit chaleureusement un homme blond, assit sur un siège en cuir confortable.

 

Le dénommé Glenn ne lança pas un regard à l’homme, puis s’assit sur une des chaises autour de la grande table en verre.

 

-          Bon, les mecs, vous avez intérêt à avoir une bonne raison pour m’avoir fait venir ici, je vous préviens !

 

Le blond soupira, puis reprit la parole.

 

-          On a un gros problème … Ce con de Reiss nous a planté, il écrit les textes pour les « Flyers » maintenant.

-          Quoi ?!

-          Il nous faut un nouveau parolier, c’est urgent ! On ne peut pas se permettre de repousser encore la date du prochain album.

 

Glenn fit de grands yeux, puis, se levant à demi de la chaise, regarda le blond d’un air menaçant.

 

-          C’est pas mon problème, trouve ça, et vite !

-          C’est déjà trouvé …

-          Ah bon ? Pourquoi m’avoir dérangé, alors ?

-          Et bien, je me suis dit que ça n’allait pas te plaire, alors qu’il fallait que tu le vois en face à face.

-          Bon, c’est qui ? T’accouches ou je me casse ?

-          C’est Cooper Taylor.

 

 

Cette fois, Glenn se leva de sa chaise, la renversant au passage.

 

-          Ce fils de pute qui écrit des articles merdiques sur moi ?

-          Calme toi …

-          C’est hors de question que ce mec travaille avec nous !

 

C’est alors qu’un autre brun, qui n’avait pas encore parlé jusque là, prit la parole.

 

-          Glenn, on n’a pas vraiment le choix … Si on n’a pas nos textes maintenant, c’est impossible que tout soit dans les temps

-          Oh toi, Aaron, ta gueule !

 

Aaron sursauta sur le ton brusque qu’avait employé le chanteur, il préféra se taire. Après tout, il connaissait bien Glenn. Ce dernier avait les cheveux noirs, des yeux très sombres et une peau cadavérique. Il était aussi assez petit, 1m67 mais était mince et avait un charme particulier. De plus, il avait un caractère « à tuer », orgueilleux, prétentieux et surtout colérique, beaucoup avait du mal à le supporter. Il était le chanteur de leur groupe, Purple Injections.

 

-          Bon, et quand il arrive ce connard.

-          Je suis la ! Dit une voix, entrant dans le bureau.

 

Tous les regards se tournèrent sur l’homme qui venait d’entrer. Glenn le maudissait déjà, premièrement car il avait eu l’audace d’écrire un article ne le mettant pas vraiment en valeur et le décrivant comme un « immonde salaud profitant de la faiblesse des fans pour toutes se les taper » et deuxièmement car il était très beau. Glenn détestait les gens beaux. A vrai dire, Glenn détestait les gens tout court.

 

En effet, le fameux Cooper était d’une incroyable beauté : il avait une peau légèrement halée, des cheveux châtains qui retombaient sur sa nuque et devant ses yeux d’un bleu pale, presque gris. Depuis, sa tenue était le parfait contraire de ce que Glenn aimait, un jean droit, des converses, une chemise blanche remontée aux manches et par-dessus le tout une veste style saharienne kaki.

 

-          Bonjour, Cooper, dit le blond, toujours aussi enthousiaste.

-          Bonjour, Christian.

 

Cooper prit place juste en face de Glenn, par provocation.

 

-          Je vous ai ramené quelques chansons, pour voir faire une idée …

 

Il tendit des feuilles à droite et à gauche, tous regardèrent avec attention les paroles, tous sauf Glenn, qui avait ses yeux plantés dans ceux de Cooper. Il se sentait étrangement attiré, mais il ressentait aussi une haine profonde pour lui.

 

Cooper, de son côté, avait un petit sourire satisfait. Il savait parfaitement que Glenn allait le haïr, surtout après l’article qu’il avait publié. Il sentait qu’il allait bien s’amuser, durant les mois à venir.

Glenn se leva tout à coup, puis lança d’un ton désinvolte.

 

-          Je me casse, toi, t’écris tes chansons et tu fais pas chier …

 

Il sortit alors, plantant tout son groupe, son manager et aussi l’homme avec lequel il allait certainement vivre un enfer durant les prochains mois …

 

Il était maintenant dans la rue, muni de lunettes de soleil malgré le temps couvert. Il portait un jean sombre, des rangers remontées au dessus, un t-shirt noir simple et son perfecto en cuir fétiche.

 

-          Hey, c’est pas Glenn Parker, le chanteur de Purple Injections ?!

 

Glenn enfonça sa tête dans son échappe noire, puis continua son chemin tout en murmura un faible « Et merde ! ». Malheureusement, il fut très vite ensevelit sous une horde de fans, hurlant son prénom, pleurant même pour certaines.

Il se contenta de les repousser, en tapant dans le tas, puis finit par s’échapper de leurs « griffes ».

 

-          Alors, monsieur la super star, on a des problèmes avec les jolies demoiselles.

 

Glenn ne tourna même pas la tête, et ignora Cooper qui le suivait. Au bout d’une demie heure à marcher dans les rues de New York, Glenn finit par en avoir marre, et se retourna d’un coup vers le châtain.

 

-          Bon, t’arrête de me suivre, oui ?!

-          On va boire un café ?

-          Non ! Dégage de ma vue, tu me déranges !

-          Ou alors un thé ?

-          Rah !

 

Les lèvres de Cooper s’étirèrent en un sourire, puis il s’avança vers le chanteur.

 

-          Tu me détestes …

-          Oui. Je te hais, même.

-          Et pourquoi ça ?

-          Tu sais très bien !

-          A cause de mon article ?

-          Entre autre.

-          Tu sais bien qu’il ne faut pas croire ce genre de presse …

-          Et aussi parce que t’es un pauvre connard, et tu m’exaspère.

 

Cooper rit, puis passa sa main sur la joue de Glenn, qui la repoussa.

 

-          Je vais te faire changer d’avis …

 

Glenn le foudroya du regard, puis Cooper s’en alla, en lui lançant un bref « a bientôt ».

 

 

-          A bientôt ? Connard, va !

Par Shuusei & Akuma - Publié dans : Never Too Late
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Jeudi 22 mai 4 22 /05 /Mai 17:18


Bonjour à touus,

Bref, ceci est un blog YAOI, qui contient des histoires YAOI, donc fans de YAOI, lisez >.<

Les histoires présentes sur ce blog sont écrites par Shuusei -bonjouur- et Akuma -bonjouur-.
Donc, c'est des CO-PRODS

Le nom de notre première histoire est "Never Too Late"
et si nous devions la résumer ...

"Rencontre entre 2 personnes finalement pas si différente, enfin, si peut-être"

Haha, bonne lecture ...


Shuusei & Akuma
<3

Par Shuusei & Akuma - Publié dans : Bla bla
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