Le lendemain, Glenn était étendu sur son canapé, il regardait la télé. Il était 8 heures du soir, il venait de passer la journée au lit. Le générique des informations passa, Glenn soupira tout en lançant un « putain ils ont rien d’autres à foutre ». C’est alors que quelque chose attira son attention.
- Passons au people ! Aaron James, basiste de Purple Injection, a été libéré aujourd’hui, il était apparemment la victime d’un chantage. Toutes les charges ont étés abandonnées contre lui. Tyl…
Glenn coupa la télé, et soupira :
- Cooper, sale connard, t’as bien réussit !
Son téléphone sonna alors, le sortant de ses songes. Il regarda le numéro de la personne qui l’appelait et remarqua que c’était son manager.
- Tu veux quoi ?
- Ramènes toi au studio, maintenant.
Le blond raccrocha, puis Glenn se leva pour aller enfiler son perfecto. Il sortit, enfourcha sa moto et se rendit au studio de mauvaise grâce.
- Ah, Glenn, t’es la ! Dit Christian, un grand sourire sur le visage alors que Glenn entrait dans la pièce
Glenn observa l’assemblée. Tous les membres du groupe étaient présents, y comprit Aaron, qui baissait la tête. Cooper était la aussi. Le brun choisit de l’éviter. Il voulait à tout prix ne plus recommencer ce qu’ils avaient fait la veille, et surtout de pas commencer à aimer ça. Il s’était juré de ne jamais aimer personne, ce n’était pas aujourd’hui que ça allait changer.
Tout a ses pensés, il s’assit à la table, veillant bien à ne pas s’asseoir ni en face, ni à côté du châtain.
Le manager prit la parole, puis annonça :
- Alors, on a besoin de renflouer les caisses ! On sort l’album en septembre, et après, tournée !
- Tournée ? Répéta Elijah, le batteur.
- Mondiale, ajouta le manager.
Glenn soupira, il allait s’en faire des mecs en tournée ! Rien que l’idée l’excita. Le reste de la « réunion » se passa correctement. A la fin, Aaron vint trouver Glenn, puis lui dit :
- On m’a dit que c’était grâce a toi … alors, merci.
- J’ai du me faire défoncer par un mec que je hais, et ne t’en fais pas, j’ai fait ça pour sauver ma carrière, pas la tienne.
Glenn le laissa sur ces mots. Il avait, bien entendu, dit cela en voyant Cooper qui écoutait derrière. C’était salaud, parce qu’il avait adoré le sexe avec Cooper, plus qu’avec n’importe qui, mais plutôt mourir que de l’avouer.
Cooper, de son côté, regardait dans le vide. Même s’il savait que le chanteur le détestait, il avait été énormément blessé par ce qu’il avait dit.
Le châtain prit le chemin de chez lui, puis ouvrit la porte de la maison. Il tomba sur sa femme, le visage pâle.
- Leah ?
- Je voudrais qu’on se sépare …
Cooper se retenait de sourire, il allait enfin être libéré de cette … femme.
- Je suis au courant, que tu as des aventures extraconjugales.
- Ah oui ? Demanda Cooper.
- Je ne sais pas avec qui, mais je le saurais bientôt. J’ai tout fait pour me marier avec toi, parce que je t’aime, et toi tu … tu as gâché ma vie !
- Ne dit pas ça … j’ai essayé de t’aimer mais …
« Mais il te manque une queue » Pensa Cooper, en riant intérieurement.
Leah fondit en larmes, Cooper accourra vers elle, pour la prendre dans ses bras.
- Je suis désolé …
- Je vais tuer la personne qui tu fréquentes …
- QUOI ?
- Je vais tuer celle qui t’arraches à moi ! Hurla Leah.
- Leah, calme-toi, je n’aime personne, ok ?! J’ai eu quelques aventures, mais rien de sérieux.
- TU MENS !
- Je … NON !
- Si, tu me mens … encore …
- Pourquoi je te mentirais, hein ?!
- Parce que tu as peur que je la tue, tu m’en croirais capable ?
- Oui ! Répondit Cooper, un peu trop précipitamment.
Leah fit des grands yeux, puis hurla, en rage :
- DIS-MOI QUI C’EST, CETTE SALOPE !
- Y’A PAS DE SALOPE, OK ! JE SUIS PEDE !
La brune resta bouche-bée. Elle s’attendait à tout sauf à ça.
- Tu es quoi ?
- T’es surprise, hein ? De savoir que ton mari est un suceur de queue ! Ce que j’aime par-dessus tout, c’est me faire baiser … ou alors enculer des beaux mecs ! Ca t’excite de savoir ça, hein ?! Espèce de nympho !
- SALE CON, PEDE, SORS DE CHEZ MOI !
- T’en fais pas, je me casse ! Dit Cooper, tout en signant la demande de divorce.
Il monta à l’étage pour prendre un sac avec quelques affaires et ressortit en claquant la porte pour se diriger chez son amant. Une fois arrivé, il frappa à la porte, Jared ouvrit immédiatement.
- Salut, mon ange …
Cooper ne répondit pas en entra à l’intérieur, fulminant.
- J’ai raté un épisode ?
- Leah veut divorcer, j’ai signé sa putain de feuille, on peut être enfin ensemble !
- Et pourquoi t’es dans cet état, alors ? C’est merveilleux !
- Ouais, mais je lui ai dit que j’étais gay, elle l’a pas très bien prit.
- Tu voulais peut-être qu’elle saute de joie ?
Le châtain sourit, puis lâcha son sac pour prendre son amant dans les bras. Il l’embrassa avec force, mais le blond se laissa faire.
- Je t’aime, Cooper.
- Moi aussi …
***
Chez Glenn, le brun était en train de vider son lave-vaisselle quand on sonna à la porte. Il alla ouvrit, puis tomba nez à nez avec quelqu’un qu’il aurait préféré oublier. Mais c’était lui, évidemment. Il aurait reconnu ces cheveux blonds, ces yeux verts clairs, ce sourire délicieux …
- Jonas ?
Le dit Jonas sourit, puis demanda d’une voix rauque :
- Je peux entrer ?
Glenn le laissa passer, troublé, il ne s’attendait pas à le voir. Il reprit son masque d’impassibilité.
- Ca fait longtemps, que me vaut l’honneur de ta visite ?
- Je …
- Tu ?
- Je suis désolé.
- Tu crois pas qu’il est un peu tard, pour t’excuser ?
- Si, mais je n’avais pas le courage de le faire plutôt.
- Ah.
- Tu me pardonnes ?
- Non ! Comment voudrais-tu que je te pardonne, tu as … tu as … Je ne sais même pas ce que tu as fait tellement je suis en colère !
- Je t’aime, Glenn.
Le chanteur frissonna, il avait tant attendu ces mots de sa part … Jonas, son premier amour, son premier amant, tout.
- Je … ne te crois pas …
- Je viens vivre ici, avec toi.
- QUOI ?
- Tu m’as bien entendu, ce que tu m’avais demandé, il y a 5 ans, j’accepte.
- Mais … et …
- Je m’en fous, je reste ici, avec toi ! Tu le crois maintenant, que je t’aime ?
Jonas n’attendit pas la réponse, puis se jeta sur Glenn, l’embrassant avec passion. Ils attendaient ça depuis trop longtemps, ils avaient étés séparés trop longtemps …